L’hôtel Saint-Vidal
Situé à proximité immédiate de la cathédrale du Puy, c’est un édifice ancien et complexe – on ne dispose d’aucune source ancienne directe sur les origines du bâtiment – dont la lecture vient d’être rendue possible grâce à la méthode archéologique, malgré les nombreuses lacunes imputables aux démolitions et reconstructions.
L’hôtel de la Manécanterie aurait été édifiée par l'évêque Jean de Chandorat au milieu du 14ème siècle. Il tient son nom actuel d'Antoine de la Tour de Saint-Vidal, grand-maître de l'artillerie de France et gouverneur du Velay qui épousa l'héritière de l'évêque.
L’hôtel a gardé la trace des aménagements de prestige qu’il y fait réaliser dont des décors peints exceptionnels que l’on peut de nouveau admirer.
Après sa mort, en 1591, nous ignorons la destinée de l’hôtel pendant plusieurs décennies. Le marquis de Genestet fait à nouveau des travaux intérieurs vers 1730. Il reste de lui une chambre sommitale, ornée d’une cheminée en gypserie qui porte ses armoiries et celles de sa femme Faÿ de La Tour-Maubourg.
Après la Révolution le bâtiment, conjoint à un hôtel voisin, abrite un moment l’évêché, puis est affecté à la manécanterie de la cathédrale jusqu’à une époque récente.
En 2011, les travaux de réhabilitation de l’Hôtel Saint Vidal sont lancés pour accueillir dans les étages inférieurs le « Camino », le café des pèlerins et l’accueil des pèlerins par l’Association des Amis de Saint-Jacques du Velay et dans les étages supérieurs, les bureaux du recteur de la Cathédrale du Puy et ceux du Centre Européen Saint-Jacques.